NBA, entendez Normandie Business Angels, est une association qui regroupe des passionnés d'entreprises, qui financent des projets qu'ils jugent viables. Cette association a été créée en 2007 et a déjà financé près de 25 entreprises. "Les fonds que l'on investit proviennent uniquement de nos économies", précise Jacques Gerriet, past-président de la NBA. "Quand on a une idée, c'est là que les problèmes commencent, il faut savoir comment s'y prendre et c'est là que la création d'entreprise devient passionnante", s'enthousiasme le Jacques Gerriet.
50% le projet, 50% l'homme
"Le choix de financer une start-up se mesure à 50% à la pertinence du projet et à 50% à l'homme", précise le past président, mais la contribution va bien au delà l'aspect financier. Ils apportent une expertise et tout un réseau de connaissances, souvent précieux pour les entrepreneurs qui veulent se lancer.
Depuis 2008, il existe une déduction sur l'ISF pour les business angels qui investissent dans les entreprises de moins de cinq ans. Un loi à double tranchant selon le capital risqueur: "Cela a apporté plus de financement certes, mais les investisseurs sont désormais moins regardant et suivent l'affaire avec plus de recul, ce qui peut compromettre l'entreprise".
Même si l'Etat est plus conciliant avec les créateurs d'entreprises grâce à diverses mesures, il existe selon le business angel un frein bien propre à la culture française: "On fait supporter à l'entreprise un rôle excessif en France, le temps que l'on passe à s'occuper du social dans une petite boîte, c'est le temps qu'on ne passe pas à la recherche de nouveaux marchés", s'indigne Jacques Gerriet. Il reste cependant optimiste quant à la création d'entreprises en France : "Ca n'est pas en France qu'on manque d'idées".
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