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Paris (AFP). Migrants: évacuation du campement de La Chapelle à Paris

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Paris (AFP). Migrants: évacuation du campement de La Chapelle à Paris
Des migrants installés dans des tentes sous la ligne 2 du métro le 1er juin 2015 porte de la Chapelle à Paris - AFP
L'évacuation du campement de La Chapelle à Paris, où plus de 350 migrants étaient installés sous le métro aérien, a commencé mardi matin sous l'oeil de nombreux médias. Après avoir bloqué le quartier, les forces de l'ordre ont tiré du sommeil les migrants, essentiellement des Soudanais mais aussi des Érythréens, Somaliens ou Égyptiens, qui s'entassaient depuis des mois dans des tentes de fortune. Échoués dans ce quartier populaire du nord de Paris, après un parcours souvent chaotique, ces migrants, des hommes seuls pour la plupart, mais aussi des familles avec enfants, survivaient dans des conditions d'hygiène très dégradées. Vers 6H30, ils ont été rassemblés dans le calme sur le terre-plein central au centre d'un périmètre de sécurité établi par les forces de l'ordre, en attendant de grimper dans une dizaine de bus, chargés de les emmener vers des centres d'hébergement de la région parisienne, a constaté une journaliste de l'AFP. L'évacuation, qui devrait durer jusqu'en milieu de matinée, était attendue depuis l'affichage, au cours du week-end, d'un arrêté demandant aux occupants du campement de quitter les lieux sous 48 heures. En amont de cette évacuation, une opération de diagnostic avait été menée sur place jeudi par les pouvoirs publics et les associations d'aide aux migrants, afin de déterminer qui relevait de tel ou tel type d'hébergement. Ces entretiens ont montré qu'environ 160 personnes pouvaient demander l'asile et 200 étaient "en transit" pour d'autres destinations, la Grande-Bretagne ou les pays nordiques essentiellement. "Le choix a été fait de mener cette évacuation en apportant une très grande attention à la situation des personnes", soulignait-on de source proche du dossier. - Risque d'épidémie - Peu après 7h00, une vingtaine de personnes, jeunes ou vieux, se sont rassemblées à proximité du campement, scandant "Solidarité avec les réfugiés", "des papiers pour tous" ou encore "des logements pour tous". Certains tenaient une petite feuille où était écrit "Solidarité" ou "France terre d'asile?" "On est inquiets, on nous dit qu'on va les héberger pendant quelques jours mais on ne sait pas du tout ce que ça va donner, d'autant plus que certains sont en situation irrégulière" a témoigné à l'AFP Christiane, une retraitée habitant le quartier. Apparu l'été dernier entre les stations de métro Barbès et La Chapelle, le campement avait brusquement grossi au mois d'avril, dans le sillage, selon les associations, des arrivées de migrants sur les côtes italiennes au printemps. La détérioration des conditions sur place avait rendu la situation intenable, compte-tenu de l'absence de structures sanitaires et de la promiscuité, ainsi que de l'arrivée de nouveaux exilés. On pouvait croiser ces dernières semaines des familles avec femme et enfants ou des migrants ayant obtenu le statut de réfugié, même si le campement comptait surtout des hommes seuls, certains déjà engagés dans une demande d'asile, d'autres souhaitant rejoindre la Grande-Bretagne ou le nord de l'Europe. Une partie d'entre-eux ignorait les procédures. Les associations redoutaient un développement des trafics avec l'afflux de migrants. Mercredi, le préfet de police Bernard Boucault avait fait état d'un "risque d'épidémie" justifiant une évacuation rapide. Des risques de dysenterie et des cas de gale avaient été soulignés par l'Agence régionale de Santé dans un rapport fin mai. Le camp était aussi, selon la préfecture, le théâtre de rixes et de trafics divers. Le préfet de police avait assuré que l'opération serait accompagnée "de propositions d'hébergement individualisées" en fonction de la nature des publics. "Les femmes avec enfants relèvent de l'aide sociale à l'enfance de la ville" et les demandeurs d'asile des centres d'accueil ou Cada, avait-il affirmé. Pour les autres, en transit ou ne voulant pas demander l'asile, "une mise à l'abri temporaire" sera proposée, avait-il ajouté. Un représentant de la mairie de Paris a affirmé mardi sur place que la ville prendrait en charge 74 personnes.

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