Un homme en état d'ébriété a ouvert le feu en pleine rue samedi soir à Woippy près de Metz, faisant un mort et deux blessés graves parmi des passants, selon la police.
Le tireur présumé, qui portait sur lui une arme d'un calibre 9 mm, a ouvert le feu vers 22 heures dans une rue d'un quartier sensible de Woippy au nord de Metz, a précisé une source policière, confirmant des informations du Républicain lorrain sur internet.
L'homme, présenté comme "un tireur fou en état d'ivresse" par cette source policière, a tiré plusieurs coups de feu.
Une jeune femme de 25 ans est décédée sur place tandis qu'une autre victime, un homme d'une trentaine d'années atteint d'une balle en pleine tête, se trouvait entre la vie et la mort.
Evacué par les secours, son pronostic vital se trouvait engagé, a-t-on précisé de source policière.
Selon les premières auditions des témoins, la femme tuée et l'homme grièvement blessé à la tête appartenaient à une même fratrie.
Une troisième victime a été grièvement blessée: il s'agirait d'un homme d'une vingtaine d'années, atteint par balle à l'abdomen. Et une quatrième personne, un homme d'une soixantaine d'années, a été plus légèrement blessée, selon la police.
L'auteur présumé des tirs a rapidement été interpellé.
Ce dernier a été maîtrisé à l'aide d'un pistolet taser par des policiers en patrouille dans le quartier.
Selon des témoins, l'auteur présumé aurait été vu dans la soirée déambulant dans la rue avec son arme, avant qu'il ne commence à tirer sur des passants présents dans la rue, apparemment "au hasard".
La jeune femme décédée a été tuée au pied de son immeuble, tandis que le sexagénaire a été légèrement blessé alors qu'il réparait une voiture, selon de premiers éléments de l'enquête.
L'auteur des coups de feu, blessé dans l'intervention de la police, a été transporté vers un hôpital pour y être soigné et sera placé en garde à vue ultérieurement pour être entendu, a-t-on indiqué.
La police n'était pas en mesure de préciser dans l'immédiat les causes et le mobile du tireur présumé.
Les enquêteurs procédaient dans la nuit de samedi à dimanche à l'audition des témoins des coups de feu, sans plus de précision dans l'immédiat.
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