Le 11 mars dernier, omettant de signaler son changement de direction, il se fait contrôler à bord de son Alfa Roméo acquise quatre jours auparavant. Le couperet tombe : son permis de conduire est un faux.
Des noms inventés
Selon ses dires, le prévenu serait en cours de régulariser sa situation de demandeur d’asile pour des raisons médicales. À l’audience du jeudi 12 mai, il reconnaît qu’il a acheté son faux permis en toute connaissance de cause. Toutefois, il ne donne pas le nom du vendeur. Le président de l’audience s’étonne : avec quel argent un individu sans ressources en France peut-il s’acheter un tel véhicule ? Pourquoi donne-t-il deux autres noms de famille lors de contrôles ? "Ce sont des noms inventés", répond t-il. "Pas de chance", répond le président, "ces personnes existent bien et sont connues des services de police"!
Jusque-là sans casier judiciaire, le prévenu a été condamné à trois mois de prison avec sursis et voit son faux permis confisqué. À lui de remettre sa situation plus en ordre, selon son avocate.
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