D’origine italienne, le prévenu a épousé sa conjointe alors que celle-ci était déjà mère d’une fille de 3 ans puis a eu trois autres enfants. À 19 ans, l’aînée, après avoir quitté le domicile familial, a porté plaine contre son beau-père d’agressions sexuelles dont elle aurait été victime entre 7 et 11 ans. N.R a nié alors tout en bloc et la plainte a été classée sans suite. La jeune femme passait pour une affabulatrice. Aujourd’hui âgée de 27 ans, elle est mère de deux jeunes enfants. En accord avec sa mère et ses frère et sœurs, elle a enregistré les aveux de son beau-père, à son insu, au cours d’une conversation provoquée à ce sujet.
Elle avait 7 ans
Devant la justice, N.R ne reconnaît qu’un attouchement isolé. Le président de l’audience lui rappelle qu’à l’époque de la première plainte, il avait tenté de se suicider, sauvé par l’arrivée de sa femme sur les lieux de la pendaison. Le prévenu s’est vu, en plus de ses deux ans et demi de prison, privé de ses droits civiques, civils et familiaux et inscrit au fichier des auteurs d’agressions sexuelles. Il devra en outre verser 7 500 euros de dommages et intérêts à sa victime.
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