Monique Olivier, l'ex-femme du tueur en série Michel Fourniret, a été entendue mercredi à Rennes par la PJ de Versailles, en rapport avec la disparition d'Estelle Mouzin, sans qu'il en ressorte d'éléments nouveaux, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
"Elle a bien été entendue mais pas placée en garde à vue", a précisé cette source. "Monique Olivier est restée sur ses positions" concernant le jour de la disparition de la fillette de 9 ans, le 9 janvier 2003 à Guermantes, en Seine-et-Marne.
"Cela fait partie des vérifications que nous menons régulièrement sur le dossier Estelle Mouzin, que nous ne lâchons pas", a poursuivi la source, réfutant les informations de Ouest France selon lesquelles la sexagénaire avait écrit au juge en reconnaissant avoir fourni un faux alibi à son mari.
D'après France Info, "c'est l'une des codétenues de Monique Olivier qui a en parlé en sortant de prison. Cette femme a été entendue par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles cette semaine ainsi qu'une autre codétenue". Des affirmations que la source proche de l'enquête n'a pas commentées.
L'hypothèse de l'implication de Michel Fourniret dans la disparition d'Estelle Mouzin avait déjà été considérée puis écartée en octobre 2013 par l'analyse de quelque 4.000 poils et cheveux prélevés dans la voiture du tueur en série. Cette expertise n'avait en effet pas permis de retrouver de traces de l'ADN de la fillette.
"Michel Fourniret m'a toujours dit qu'il n'avait rien à voir là-dedans", avait à l'époque assuré à l'AFP son avocat, Me Grégory Vavasseur.
Michel Fourniret a été condamné à la perpétuité incompressible pour sept meurtres le 28 mai 2008. Condamnée à la perpétuité accompagnée d'une mesure de sûreté de 28 ans pour sa complicité dans cinq meurtres, Monique Olivier purge sa peine à la prison des femmes de Rennes.
Une équipe de la police judiciaire de Versailles est toujours chargée de cette enquête, plus de 12 ans après la disparition d'Estelle Mouzin.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.