Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a demandé vendredi de "taper très fort sur les réseaux de passeurs", après que la police a procédé cette semaine dans les Alpes-maritimes à plusieurs centaines d'interpellations de migrants, selon la préfecture.
"Depuis le début de l'année, c'est 4.000" migrants illégaux qui ont été repérés, "c'est-à-dire le double de l'année dernière", a déclaré M. Estrosi sur Europe 1.
"Mais Nice n'est pas devenue Calais, j'ai constitué un contre-pouvoir à l'Etat socialiste qui ne joue pas son rôle, j'ai créé une force de dissuasion, avec des caméras, des arrêtés municipaux, ça dissuade de rester, voilà pourquoi nous ne sommes qu'une zone de transit", de "pauvres malheureux" qui "viennent de la Corne de l'Afrique", a dit l'élu local.
Selon le député-maire de Nice, tête de liste de l'UMP pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, "aujourd'hui, de manière scandaleuse, le fait d'être en situation irrégulière ne suffit plus à être mis en garde à vue" alors que "c'est déjà un délit". "Donc, il faut taper très fort sur les réseaux de passeurs qui abusent de la misère humaine". La proposition de l'Union européenne d'instaurer des quotas, "plutôt que d'aller frapper" ces réseaux est "complètement absurde".
Pour le responsable UMP, "il est grand temps" que l'Europe se tourne "vers une politique de développement de l'Afrique" et "accompagne la croissance, l'emploi" sur ce continent.
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