Le coup passa si près! Après avoir tenu tête à Francfort, les dames du Paris SG ont cédé sur un but dans le temps additionnel pour s'incliner (2-1) en finale de la Ligue des champions, jeudi à Berlin.
De la capitaine Sabrina Delannoy à la buteuse Marie-Laure Delie, les Parisiennes étaient effondrées sur la pelouse de voir s'envoler l'espoir de d'apporter un premier grand titre au PSG.
Pour leur première apparition en finale, le groupe de Farid Benstiti, privé de l'expérimentée Caroline Seger (suspendue), n'a pu devenir la 2e équipe française à régner sur l'Europe après l'Olympique lyonnais et sa passe de deux en 2011 et 2012.
Francfort, grâce à deux buts de Sasic (32) et Islacker (90+2), a triomphé pour la 4e fois de l'histoire après avoir ouvert le palmarès de cette compétition européenne en 2002 puis triomphé à nouveau en 2006 et 2008.
Un triomphe allemand sous le regard de la chancelière Angela Merkel et récompensé d'un trophée remis par Michel Platini le président de l'UEFA.
'Le rempart Kiedrzynek'
Dominées territorialement d'entrée de jeu, les Parisiennes ont tenu défensivement durant la première demi-heure de jeu, grâce notamment à la vigilance de leur gardienne polonaise Kiedrzynek, avant de céder.
Après avoir tourné autour de la surface, les Allemandes ont trouvé l'ouverture sur un centre de leur capitaine Gafrekes repris d'une tête croisée imparable de Sasic. Le 14e but cette saison en C1 de la machine à marquer francfortoise!
Mais les Françaises ont trouvé les ressources pour réagir vite. Après une première tentative de 35 m de Delie (35) puis une frappe tendue de Dali (40), Delie encore elle profitait du premier corner pour égaliser de la tête (40).
D'une parade au sol devant Sasic (48) puis d'une envolée aérienne sur une frappe de Boquete (49), Kiedrzynek a sauvé les Parisiennes d'un retour de vestiaire catastrophique.
A l'heure de jeu, Farid Benstiti a opté pour un renforcement défensif en faisant appel coup sur coup aux gabarits de Georges et Hennings.
L'expérience de Georges a pesée sur le jeu des Françaises qui ont fait reculer les Francfortoises. Et l'organisation défensive était à la hauteur du défi pour prolonger le combat au-delà des 90 minutes.
Jusqu'à cette frappe de l'extérieur du pied d'Islacker qui allait se loger dans la lucarne et ruinait l'espoir de défendre les chances durant une prolongation au tout pouvait arriver.
En plus du trophée, Sasic était désignée meilleure joueuse de la finale, une récompense qui aurait pu aussi récompenser en cas de succès la gardienne parisienne qui a été un dernier rempart incroyable comme durant toute la saison.
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