Quelques heures après avoir posé le pied au Népal, pays meurtri par un séisme le 25 avril dernier, les Pompiers Humanitaires de Normandie ont vécu un second tremblement de terre, de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter. Ils se trouvaient alors à Sirubari, à 180 km de Katmandou, à environ 1800 mètres d'altitude.
Le sol a tremblé à 12H35, heure locale. "On allait se mettre à manger quand les maisons autour de nous se sont effondrées... Certaines sont désormais par terre alors qu'elles avaient résisté au premier séisme" explique le Dr Bruno Galluet, médecin-pompier de Saint-Lô. A ses côtés, une équipe de sapeurs issus de trois associations françaises, et notamment Tristan Châtel et Jérôme Ripeaux, des casernes de Cherbourg et de Ifs, près de Caen.
Dr Bruno Galluet
Une atelle artisanale
"A chaque réplique, la population panique, les gens s'enfuient dans tous les sens" poursuit le médecin, qui a apporté les premiers secours. "Nous avons soigné une fracture de la jambe cet après-midi. J'ai dû utiliser des planches en bois pour confectionner une atelle. Nous avons été contraints de laisser le blessé sur place, dans son hameau éloigné, car les routes sont impraticables" regrette Dr Galluet.
Dr Bruno Galluet
Dans les prochaines heures, les pompiers normands devront potabiliser de l'eau pour les 5.000 habitants de Sirubari et les environs. "Le séisme rend l'eau de source impropre à la consommation, et modifie le débit des sources... C'est un problème qui va s'ajouter par rapport à la situation avant que nous arrivions".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.