Dix clubs, dont l'AS Monaco, l'Inter Milan et l'AS Rome, qui faisaient l'objet d'enquêtes dans le cadre du fair-play financier, ont reçu des sanctions de l'UEFA, notamment financières et ont accepté ces sanctions, a annoncé vendredi l'instance européenne du football.
Le principe du fair-play financier est qu'un club ne peut pas dépenser plus qu'il ne gagne, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'à l'exclusion des compétitions de l'UEFA.
Monaco a été condamnée à verser une amende de 13 millions d'euros, dont 3 fermes, qui sera retenue de ses gains liés à sa participation cette saison à la Ligue des champions où il a atteint les quarts de finale.
L'ASM qui voit son recrutement limiter se voit aussi limiter à 22, contre 25 habituellement, le nombre de joueurs qu'il pourra inscrire en compétition européenne la saison prochaine.
Le club s'engage de plus à ramener son déficit à 15 millions d'euros pour les deux prochains exercices et à revenir à l'équilibre lors de la saison 2017/2018. Dans un communiqué, l'AS Monaco a estimé avoir "évité des sanctions plus lourdes". "Cet accord intervient après de longs mois d'audits et d'échanges entre l'instance de contrôle européenne et le club", a ajouté le club monégasque pour qui "cette décision conforte le club dans son choix de redimensionner son projet."
Les sanctions sont plus lourdes pour l'Inter Milan qui devra verser une somme de 20 M EUR et ne pourra inscrire que 21 joueurs en compétition européenne la saison prochaine.
L'instance de contrôle financier des clubs de l'UEFA (ICFC) avait indiqué en septembre avoir ouvert des enquêtes formelles sur sept clubs (l'AS Monaco, l'AS Roma, Besiktas, l'Inter Milan, Krasnodar, Liverpool et le Sporting Portugal), participant à la Ligue des champions ou à l'Europa League, dans la mesure où ces clubs présentaient un déficit dépassant le seuil autorisé, selon leurs rapports financiers des années 2012 et 2013.
Neuf clubs avaient déjà été sanctionnés pour non conformité avec le fair-play financier, notamment le Paris SG et Manchester City. Tous avaient accepté leurs sanctions disciplinaires, réglementaires ou financières, et aucun n'a voulu faire appel devant l'UE ou le Tribunal arbitral du sport (TAS).
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