Le 21 février 2014, un vol par effraction est commis dans le secteur de la Préfecture. Le mode opératoire : un bris de vitre. Du matériel multimédia a été dérobé. Plusieurs mois après le vol, l'ADN relevé sur place fait remonter les enquêteurs à un homme déjà connu des services de police pour des faits similaires. Trois autres vols par effraction, commis dans le même secteur et où de l'ADN a été retrouvé, semble désigner le même individu. Au total, jusqu'en juin 2014, 24 cambriolages sont rencensés, dans des petites maisons ou dans des appartements au rez-de-chaussée, toujours dans le même secteur et toujours via un bris de vitre.
Disparu à Paris
Mais à partir de juin 2014, plus rien. Et pour cause : le suspect identifié par les forces de l'ordre n'habite plus Rouen. Il est localisé en région parisienne, mais les policiers ne mettent pas la main dessus. Il fait l'objet, dès novembre 2014, d'une inscription au fichier des personnes recherchées. Et, fin avril 2015, un homme doit se présenter dans un commissariat parisien. Il s'agit du suspect. Alerté, les policiers parisiens préviennent leurs collègues seinomarins.
Un cambriolage par semaine
Le suspect est ramené à Rouen, placé en garde à vue. Il reconnaît les cambriolages où son ADN a été retrouvé, puis en reconnaît deux autres, avant d'avouer qu'il ne se souvient plus du nombre exact de vols commus. Il explique, que, SDF, il commettait un cambriolage par semaine pour voler vêtements, bijoux et multimédia afin de les revendre par la suite et de s'acheter de quoi manger.
Agé de 31 ans, le suspect a été reconnu coupable et a été condamné jeudi 30 avril à six mois ferme sans mandat de dépôt par le tribunal correctionnel de Rouen.
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