Arrivée lors de la dernière intersaison, la dynamique jeune femme de 27 ans s'est intégrée sans mal dans l'effectif bas-normand. « C'est dans le jeu que ça a été plus difficile, confie-t-elle. Pendant dix ans j'ai été habituée à faire la même chose, là je dois travailler de nouveaux enclenchements. Mais c'est bien, je progresse plus cette année que lors des précédentes. Surtout, je joue beaucoup. C'était le principal en venant ici. » Il y a quelques mois, avant de rejoindre les terres calvadosiennes, Sandrine Aoustin a sérieusement songé à mettre un terme à sa carrière de handballeuse. Son départ mouvementé de Chambray-lès-Tours, son club de toujours, lui avait fait trop de peine.
« On est monté en D2 or le club ne me proposait que 110 euros par mois, sans primes de match, explique-t-elle. Il aurait fallu que je vive de handball et d'eau fraîche. J'ai dit non mais j'ai eu mal au coeur pendant plusieurs mois. » L'ancienne internationale chez les jeunes n'a pas voulu s'arrêter sur une si grande déception. Elle a rejoint l'ambitieuse – et moins avare – structure colombelloise où ses tirs de loin et sa qualité de contre en défense contribuent à la bonne dynamique actuelle du CLCH. La Tourangelle ne sait pas encore de quoi sera fait la saison prochaine. En revanche, elle n'a pas de doute quant à l'après-handball. Il sera auprès des enfants comme éducatrice spécialisée.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.