Le long des quais, les grues n’ont pas cessé de monter ou descendre les bateaux, soit pour des raisons techniques, soit pour des accidents. « Sur une course comme celle-ci, tout peut arriver : certains cassent leur moteur dès le premier tour, d’autres le deuxième jour, ou bien on peut retourner le bateau » explique Jean-Pierre Bersoult, pilote du TEAM PRIVILEGE
Hommages aux techniciens et aux bénévoles
Sans eux, les 24h ne serait pas une course d’endurance, et il serait pratiquement impossible de courir les 24heures. Les techniciens et les bénévoles de chaque équipe sont les garants du bon fonctionnement des bateaux. Du trou dans la coque de bateau à la réparation du moteur et au nettoyage complet du bateau lorsque celui-ci s’est retourné, ils s’occupent de remettre le bateau dans la course le plus rapidement possible. « Il faut 17 personnes pour un bateau, pilote compris, rappelle Jean-Marc Feyt, pilote du Team X TREM RACING. Ils sont toujours sur le qui-vive pour accueillir le bateau. Il faut leur rendre un certain hommage et les remercier.»
Une aventure humaine
Si chacun rêve de remporter le podium, il est facile de comprendre que le plaisir est aussi dans l’esprit d’équipe. L’important, c’est d’être présent et de naviguer. Un point de vue qui n’a pas quitté Jean-Pierre Bersoult et son équipe : son bateau a percuté un obstacle à la surface de l’eau pendant l’entraînement. Le temps de colmater la brèche et que la réparation sèche, il a pu prendre l’eau dans les dernières heures de la course. « L’important c’est de faire quelques tours avant la fin de la course, pour nous, pour nos sponsors. Rappelle le pilote. Mais nous irons doucement car le bateau est fragilisé. »
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