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Paris (AFP). Le 1e mai célébré dans la division par les syndicats

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Paris (AFP). Le 1e mai célébré dans la division par les syndicats
Défilé du 1er mai 2015 à Strasbourg - AFP
Même si leurs leaders ont réaffirmé vendredi leur attachement à la Fête du travail, les syndicats célèbrent vendredi dans la division ce 1er mai: la CGT conduit des cortèges anti-austérité avec trois autres syndicats, la CFDT accueille de son côté des jeunes pour un "festival" à Paris et FO fait cavalier seul. Tous ont tenu à le rappeler. "Il est important de continuer de marquer le 1er mai", a affirmé l'ancien dirigeant de la CGT Bernard Thibault. Pour Luc Bérille de l'Unsa, défiler à cette occasion "a encore du sens" et Laurent Berger de la CFDT a assuré qu'il "tenait" à "la fête des travailleurs". Cette journée est "une fête internationale-- pour que les salariés aient des droits", collectifs et individuels. Et "nous devons défendre ces droits", a plaidé depuis l'Elysée François Hollande, lors de la remise de médailles du travail. Pour autant, les divergences sont là et chaque organisation syndicale fête à sa manière le 1er mai. Dans la capitale, la CGT, la FSU, Solidaires et l'Unsa défileront côte à côte à partir de 15H00, de la place de la République à Nation. Les banderoles seront essentiellement frappées de slogans dénonçant les "politiques d'austérité" en Europe. Mais les syndicats qui ont lancé cet appel "unitaire", boudé par FO et la CFDT, entendent aussi réaffirmer, dans la suite de la vaste mobilisation post-attentats du 11 janvier, qu'ils "sont décidés à défendre" "la démocratie" et "les libertés de pensée et d'expression", sur fond de montée du Front national. Ce 1er mai "unitaire et européen" sera, dans un climat de "vraie tension sociale", l'occasion pour les salariés, retraités et demandeurs d'emploi de se "faire entendre", veut croire Philippe Martinez. Pour son premier 1er mai à la tête de la CGT, le dirigeant syndical espère aussi transformer l'essai de la mobilisation contre l'austérité du 9 avril. Sa centrale, unie à FO notamment, avait alors affirmé avoir mobilisé 300.000 manifestants dont 120.000 à Paris. La police n'avait elle recensé que 32.000 personnes dans les rues de la capitale. Les premiers défilés en région ne semblaient pas à la hauteur des espérances: Reims a vu défiler 300 personnes, Nantes 1.500, Saint-Nazaire 350 et Le Havre un peu plus de 600, selon la police. Contrairement à l'année dernière, où Force ouvrière avait rejoint la CGT pour la Fête des travailleurs afin de dénoncer la politique du gouvernement, la centrale de Jean-Claude Mailly fait cette fois encore bande à part. Pas question de "faire le grand écart et, sous prétexte qu'il faut rassembler tout le monde, de défiler avec ceux qui ne sont pas contre l'austérité ni la loi Macron", résume Jacques Girod, de la fédération parisienne de FO. Il a honoré, devant le Mur des Fédérés à Paris avec plusieurs dizaines d'autres militants, les "Communards, ces précurseurs de nombreuses revendications sociales" dès le XIXe siècle. - Occasion ratée de 'surmonter les divisions' - Faute de partager les revendications avec les autres syndicats, Jean-Claude Mailly a porté les siennes depuis Bordeaux, où il tenait un meeting dans la matinée. De son côté, la CFDT entend "déringardiser" le syndicalisme et par la même occasion le 1er mai, parce qu'il "faut arrêter de considérer qu'il y a des traditions immuables", comme l'a estimé son secrétaire général Laurent Berger. Pas de cortège, donc, mais un rassemblement festif destiné aux moins de 36 ans qui espère accueillir 2.000 jeunes à ce "Working time festival", à l'Insep (Institut national du sport), dans le bois de Vincennes. Son traditionnel allié, l'Unsa, défile cette année avec la CGT, car cette "journée internationale de solidarité des travailleurs" a "encore du sens", selon son secrétaire général Luc Bérille. Cette journée "symbolique" aurait pu être l'occasion que "le syndicalisme français face l'effort de surmonter ses divisions (), surtout à un moment où le Front national frappe à la porte du pouvoir", a-t-il regretté. Un constat partagé par la secrétaire générale de la FSU (fonctionnaires), Bernadette Groison, qui appelle à surmonter les querelles d'appareils.

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