L'armée nigériane a affirmé jeudi avoir libéré 160 femmes et enfants lors d'une opération contre les islamistes de Boko Haram dans leur repaire de la forêt de Sambisa (nord-est), deux jours après la libération d'un autre groupe de 300 captives dans la même zone.
"Nous sommes toujours en train de dénombrer les personnes sauvées, mais il y a environ 60 femmes de tous âges et environ 100 enfants", a assuré à l'AFP le porte-parole de l'armée de terre, Sani Usman.
Une otage et un soldat ont été tués et huit otages et quatre soldats blessés lors de l'opération, a-t-il ajouté, sans apporter de bilan du côté des militants de Boko Haram.
Mardi, l'armée avait annoncé la libération de 200 filles et 93 femmes également retenues dans des camps de Boko Haram dans la forêt de Sambisa.
Avant leur identification formelle, l'armée n'avait pas été en mesure de préciser si parmi les captives libérées figuraient certaines des 219 filles dont l'enlèvement dans leur école de Chibok le 14 avril 2014 avait suscité une très vive émotion internationale.
Les enlèvements de masse ont été largement pratiqués par Boko Haram et selon Amnesty International, environ 2.000 femmes ont été kidnappées par le groupe islamiste et soumises notamment au travail forcé et à l'esclavage sexuel.
Certaines ont même été forcées à combattre en première ligne avec les militants islamistes, selon les témoignages recueillis par Amnesty.
Selon une source militaire nigériane, les femmes libérées cette semaine servaient notamment de "boucliers humains" contre les opérations de l'armée nigériane.
L'armée nigériane, a précisé le porte-parole, a "nettoyé plusieurs camps d'entraînement terroristes", durant les opérations militaires de cette semaine et saisi des équipements et des véhicules.
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