Cette année encore, l'organisation a accentué ses efforts pour limiter l'impact de cette manifestation sur l'environnement. "Des toilettes sèches et biologiques vont être installées, ainsi que la récupération et le traitement des huiles usagées pour qu'elles soient réutilisées" explique Marie-Laure Autard, secrétaire générale de la course.
Du blanchiment à la ligne "écologique" ?
Des initiatives, qui viennent s'ajouter à la réduction des nuisances sonores et de la consommation de carburant des moteurs, en place depuis quelques années précédentes. Du côté des élus Europe Écologie les Verts, la sentence est dure. "Cela n'est que du greenwashing", commente Stéphane Martot, élu municipal du groupe écologique "Décidons Rouen", pour qui ces efforts ne sont qu'un exercice de communication.
Il considère en effet que les 24H Motonautiques ne sont qu'un vestige des 30 glorieuses, "de l'ère du tout pétrole et que jamais elles n'obtiendront le label écologique".
Il souhaite à terme voir la disparition de cette course au profit "d'un événement qui valoriserait la Seine autrement, comme une course d'aviron par exemple". Là encore, le terrain d'entente est difficile à trouver.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.