Serge Atlaoui, le Français condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, est "anéanti" après l'exécution mardi de huit autres condamnés, dont sept étrangers, a déclaré sa femme à RTL depuis l'Indonésie.
"Il est anéanti", a souligné Sabine Atlaoui qui a pu s'entretenir avec son mari. "Il sait que je suis là. Il a besoin de pouvoir en parler, ça a été vraiment terrible et ça l'est encore".
Deux Australiens, un Brésilien, quatre Africains et un Indonésien ont été fusillés mardi soir tandis qu'une jeune mère de famille philippine a obtenu un sursis au dernier moment.
Condamné à mort lui aussi pour trafic de drogue, Serge Atlaoui avait été retiré de la liste des exécutions la semaine dernière en raison d'un recours administratif en justice lui permettant d'obtenir un sursis fragile.
"Mon mari a été retiré de la liste mais il y a eu tout de suite une annonce du procureur général qui stipule () que dès que le recours administratif est fini, on l'exécute. Et ça passe dans les médias, c'est une torture psychologique intense", a-t-elle aussi confié.
Le Parquet général d'Indonésie a indiqué mardi qu'il n'attendrait "pas trop longtemps" pour exécuter Serge Atlaoui si la procédure en cours du Français était rejetée par la cour administrative de Jakarta.
"Nous, on ne nous dit rien, on ne savait pas" pour les exécutions. "On est resté 48h, pratiquement, à ne pas dormir, à se demander s'il allait être mis en isolement comme les autres. Il n'y a aucun message officiel, il n'y a absolument rien", a-t-elle ajouté.
Selon Sabine Atlaoui, l'élan de solidarité pour sauver son mari du peloton d'exécution "ravive l'espoir". Ca nous aide à le porter plus haut".
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