L'homme-araignée français Alain Robert a escaladé mardi après-midi la tour Montparnasse à Paris, drapeau du Népal en poche, en hommage aux victimes du séisme qui a frappé ce pays samedi, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le grimpeur filiforme, en caleçon et T-shirt malgré un vent frais, a grimpé ce monument emblématique de la capitale française haut de 210 mètres en un peu moins d'une heure, à mains nues et sans harnais de sécurité, sous le regard ébahi des touristes et des badauds.
Pendant son ascension, il a tenté d'accrocher à la tour un drapeau du Népal et des drapeaux de prières multicolores, qui se sont vite envolés.
Il a été interpellé au sommet et entendu par la police, a-t-on appris de source policière.
Alain Robert entendait "apporter un peu de soutien aux victimes du tremblement de terre", en particulier aux "confrères bloqués au camp de base de l'Everest", persuadé qu'il compte parmi eux "des admirateurs".
Selon un bilan communiqué par les autorités népalaises mardi en début d'après-midi, le séisme de samedi a fait plus de 5.000 morts et de10.000 blessés.
A 53 ans, le "Spiderman" français estime qu'"il n'y a pas grand chose qui puisse (l'"arrêter de grimper". Depuis 1994, il escalade les gratte-ciels du monde entier. Il a réalisé à ce jour quelque 130 ascensions dont celle de la Burj Khalifa, la plus haute tour du monde (828 mètres), à Dubaï, en 2011.
Il a également conquis la Tour Eiffel, l'Empire State Building (New York), les Petronas Twin Towers (Kuala Lumpur) et la Taipei 101 (Taipei).
C'est la troisième fois qu'Alain Robert est parti à l'assaut de la tour Montparnasse. "La toute première fois, c'était en 1995, en janvier, il y avait un vent de 120 km/h, il faisait extrêmement froid, c'était éprouvant", se souvient-il.
Sa précédente escalade de ce monument remonte à 2004. Mardi, l'homme-araignée avait estimé que "les conditions (étaient) réunies" : "Il fait un peu frais, il n'y a pas trop de vent, pas de risque de pluie".
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