Après une nuit d'angoisse, place au soulagement pour Elisabeth Dozière. Cette habitante de Montfarville, près de Barfleur, n'a eu des nouvelles de son mari, parti au Népal, que dimanche à 11h du matin, grâce au SMS d'une amie.
Roland Dozière voyage dans ce pays une à deux fois par an depuis 1983, pour des treks ou des séjours humanitaires et culturels. Avant le séisme, il réalisait un trek avec un guide, trois porteurs, et quatre amis, dont deux Fermanvillais. "Quand la terre a tremblé, ils étaient à Ding Boche, 4343 m d'altitude, et à deux jours du camp de base de l'Everest (5364m), où mon mari était passé pour la première fois" explique la Manchoise.
Des hélicos au dessus de l'Everest
Les communications téléphoniques et par internet sont très difficiles. Roland Dozière a pu téléphoner à son épouse ce lundi 27 avril. "Il m'a dit que tout allait bien. Puis, dans un texto envoyé a une amie, il a indiqué ne pas encore se rendre compte de l'ampleur des dégâts. Il a tout de même aperçu des hélicoptères qui transportaient des victimes" :
Séisme : des trekkeurs de la Manche au Népal
Il faudra cinq jours à Roland Dozière et son groupe pour descendre jusqu'à Lukla, afin de rejoindre Katmandu, la capitale. Elisabeth ignore encore si son époux va rester sur place pour aider les Népalais. "Nous avons des amis de là-bas qui sont morts, d'autres dont les maisons se sont effondrées. Et nous n'avons pas de nouvelle de l'école des amchis, à Pokhara, construite grâce aux Manchois en 2010" précise la Montfarvillaise, indiquant qu'une autre école construite avec l'aide du couple a été entièrement détruite :
Séisme : des trekkeurs de la Manche au Népal
Face à la situation, Roland et Elisabeth Dozière devraient organiser une collecte au profit des victimes, dans les prochaines semaines.
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