La Commission européenne est passée à l'attaque mercredi contre Gazprom, accusant le géant gazier russe d'abus de position dominante sur plusieurs marchés en Europe centrale et orientale, un geste qui risque de tendre un peu plus les relations avec Moscou.
Gazprom "pourrait avoir érigé des obstacles artificiels empêchant l'acheminement du gaz de certains pays d'Europe centrale et orientale vers d'autres, entravant ainsi la concurrence transfrontière", a affirmé la commissaire en charge du dossier, Margrethe Vestager, une semaine après s'en être pris au géant américain Google. "Le cloisonnement des marchés nationaux du gaz a aussi permis à Gazprom de facturer des prix que nous jugeons, à ce stade, inéquitables", a-t-elle ajouté.
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