Le Premier ministre, Manuel Valls, a présenté ce vendredi 17 avril un plan de lutte contre le racisme et l'antisémitisme, doté de 100 millions d'euros sur 3 ans, pour faire face à la hausse qu'il a qualifié d'insupportable, des actes racistes en France.
Isabelle David, préfet de l'Orne, vient de réunir ce même jour une soixantaine de représentants de la communauté musulmane de ce département, sur le thème religion musulmane et laïcité en France.
Les participants, notamment les représentants de 12 associations cultuelles venues de tout le territoire départemental, ont pu librement exprimer leurs soucis et leurs souhaits : manque de moyens pour exercer leur culte de façon convenable, stigmatisation, image négative de Daech à laquelle certains français les assimilent, taxe halal réservée à quelques sites au lieu de bénéficier à tout le pays, manque de réussite scolaire, ou encore difficulté d'organiser les rituels lors de fêtes comme l'Aïd.
L'Islam est la 2ème religion en France. Notre pays est celui qui compte le plus de musulmans en Europe. Depuis les attentats du 11 septembre à New-York, l’État veut s'impliquer davantage, veut faire évoluer l'organisation de l'Islam en France. Le mouvement s'est accélèré depuis l'attentat contre Charlie Hebdo.
Par exemple : un référent a été nommé dans chaque département (dans l'Orne le sous-préfet d'Argentan Pascal Vion), des référents sont nommés dans chaque Agence Régionale de Santé, des référents seront nommés d'ici septembre dans chaque établissement scolaire.
Faire que les musulmans soient mieux intégrés en France, mais aussi dans le même temps détecter les fanatiques radicalisés, est une priorité.
Selon l'ornais Mohamed Louslati, aumônier musulman des prisons du grand Ouest et auteur du livre L'Islam en prison paru le 26 mars dernier, les musulmans se revendiquent citoyens français à part entière, attachés aux symboles tels que le drapeau ou la Marseillaise. Ils veulent des structures républicaines avec des fonds républicains. Les musulmans se sentent victimes de l'ignorance de la religion musulmane:
L’Islam dans l'Orne
La question de la formation des imams est aussi très importante. Elle est actuellement dispensée à Paris, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes. L'objectif est de dispenser une formation diplômante de niveau Bac aux futurs imams, prise en charge, au moins partiellement, par l'Etat. L'éradication de certains quartiers, des imams à la solde de certains pays radicaux, est à ce prix.
Toutes les observations formulées lors de toutes les réunions organisées sur tout le français seront centralisées à Paris et une consultation nationale sera engagée avant le début du Ramadan.
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