Voilà 20 ans que Florian Merrien fait du tennis de table. Passionné de la petite balle ronde et membre d'une équipe de prénationale à l'ALCL Grand-Quevilly, l'athlète de 30 ans est avant tout un sportif handisport d'exception. "J'ai gagné trois championnats d'Europe consécutivement et une médaille de bronze aux mondiaux chinois en 2014", énumère le Grand-Quevillais.
15 000€ de sa poche
Mais une compétition manque à son palmarès : la médaille d'or individuelle aux Jeux Olympiques. "J'ai fait une demie à Londres en 2012." Actuel n°3 mondial, celui qui a été atteint par un virus à la moelle épinière quand il avait 18 mois, nourrit de grandes ambitions pour les JO 2016 à Rio. "En handisport, tout est très ouvert", veut croire Florian. Problème : le handisport n'est pas professionnel en France et tous les frais sont à la charge des joueurs. "La Fédération paye la participation aux mondiaux ou aux JO. Mais tous les tournois de qualification sont à ma charge. Entre la participation, le billet d'avion et le parking pour garer la voiture à l'aéroport, cela revient à 1 000 € minimum." Pour les tournois de qualification aux JO 2012, il a dû sortir environ 15 000 € de sa poche.
Pas évident pour le pongiste qui cherche donc des sponsors. "Je fais beaucoup de podiums, cela donne une visibilité à l'entreprise et une belle image." Aujourd'hui, Quille Construction, l'Ordre des Experts-Comptables et Cornilleau accompagnent le champion dans ses déplacements. Prochaines étapes en mai avec des tournois en Slovénie et en Allemagne.
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