La naissance attendue d'ici fin avril du deuxième bébé de William et Kate couronne quatre années bien remplies pour le couple princier chouchou du public, de leur mariage grandiose à une vie de famille qu'ils assurent vouloir aussi normale que possible.
William, 32 ans, malgré son statut de petit-fils d'Elizabeth II et son deuxième rang dans l'ordre de succession au trône britannique, a toujours cultivé une image de simplicité et de modernité, encouragée dès l'enfance par sa mère Diana.
Il travaille -il vient d'entamer un emploi de pilote d'hélicoptère dans une société d'ambulances aériennes-, porte facilement des jeans et a vécu en concubinage avec Kate avant de l'épouser.
Sa conception de la paternité est aussi à des années lumières de celle des précédentes générations de papas royaux, qui entretenaient des rapports plutôt distants avec leur progéniture.
Très impliqué, le jeune homme s'est fièrement vanté d'avoir changé la première couche de George, né en juillet 2013, a pris un congé parental et a raconté comment il conciliait réveils nocturnes et formation de pilote.
Le couple, qui ambitionnait de s'occuper seul de son rejeton, n'a pas pu faire l'économie d'une "nanny" à plein temps pour les aider. Mais il a réduit au maximum le personnel à son service pour s'offrir une certaine intimité.
- Vie privée à l'abri des médias -
Quant à Kate, l'arrivée de bébé George a contribué à lui donner plus de profondeur aux yeux du public.
Pas plus tard qu'il y a deux ans, cette brune longiligne de 33 ans, au discours très policé et au sourire toujours parfait, avait été qualifiée de "mannequin de vitrine, sans personnalité" par la célèbre romancière Hilary Mantel.
Aujourd'hui, les nausées matinales violentes qu'elle a affrontées au début de ses deux grossesses, les efforts déployés pour conjuguer obligations publiques et familiales, et sa réussite à imposer sa volonté à la famille royale concernant l'éducation de son enfant lui valent une certaine admiration.
Surtout, le duc et la duchesse de Cambridge, malgré leur mariage en grande pompe en 2011 à l'abbaye de Westminster, s'appliquent à préserver leur vie privée à l'abri du regard des médias que William tient en partie pour responsables de la mort de sa mère dans un accident de voiture à Paris en 1997.
Ces efforts, appuyés par une machine de communication royale très efficace, les ont aidés à s'attirer les faveurs des Britanniques qui sont 80% à dire qu'ils soutiennent la famille royale, un pourcentage jamais vu depuis des décennies.
Leur aspiration à la simplicité a cependant été démentie par la rénovation à grands frais de leurs appartements londoniens de Kensington Palace, qui aurait coûté 4,5 millions de livres (6,1 millions d'euros) aux contribuables, ou leurs vacances somptueuses.
C'est à l'université de St Andrews, en Ecosse, que William a rencontré en 2001 Kate qui étudiait comme lui l'histoire de l'art.
Fille d'une ex-hôtesse de l'air qui a fait fortune avec son mari en lançant une entreprise d'articles de fête, elle a raconté avoir viré "rouge vif" quand elle a vu le prince pour la première fois.
- Moins de frénésie -
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