L'assemblée générale du personnel de Radio France, qui devait se prononcer lundi sur la poursuite du mouvement de grève après 26 jours de conflit, a été suspendue à la mi-journée et devait reprendre à 15H00 pour un vote, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les syndicats ont exposé aux quelque 400 salariés présents dans le studio 105 de Radio France les préconisations du médiateur chargé par le gouvernement de dénouer le conflit. Des membres du personnel étaient également massés dans les couloirs et devant les portes de la salle pour suivre les débats.
L'intersyndicale a ensuite interrompu la réunion pour consulter le personnel des radios locales tandis que les salariés, visiblement très indécis sur la suite à donner au mouvement, ont continué à échanger dans la salle.
Principal point de crispation, le projet de mutualisation des programmes des 44 stations du réseau France Bleu qui craignent une perte de leur identité locale.
"Il faut encore réfléchir davantage aux deux solutions qui sont devant nous", la poursuite ou non de la grève, a déclaré Jean-Paul Quennesson, délégué SUD, à l'AFP.
"La question la plus douloureuse de ce conflit, c'est les radios locales, c'est le point le plus dur", a-t-il ajouté.
"Le médiateur nous a beaucoup écoutés. On lui a beaucoup parlé. On espérait beaucoup et finalement, on n'a pas grand chose", a estimé Renaud Dalmar (CFDT).
Selon les syndicats, le médiateur a mis comme condition à la poursuite de la médiation que le texte de préconisations soit signé par l'intersyndicale. Un préalable vu par certains participants à l'assemblée générale comme un "chantage".
Contactée par l'AFP, la direction n'était pas joignable dans l'immédiat.
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