Lewis Hamilton (Mercedes), impérial de bout en bout, a remporté le Grand Prix de Chine de Formule 1, dimanche à Shanghai, soit sa 2e victoire en trois courses cette saison, devant son coéquipier Nico Rosberg et Sebastian Vettel (Ferrari).
"Xiexie!" (merci) a lancé en chinois Hamilton sur le podium de son circuit préféré. Puis il s'est félicité du "bon déroulement du week-end" et a échangé une poignée de mains avec son coéquipier allemand.
Dans le camp Ferrari les hommes et femmes de la Scuderia étaient tout sourire: avec ce 3e podium en trois courses, Vettel s'intercale entre Hamilton (1er) et Rosberg (3e) au championnat du monde pilotes. Et la journée des Rouges est encore embellie par la course de Kimi Räikkönen qui a pris la 4e place après un départ canon.
"Je suis parvenu à faire ce que je voulais de ma voiture. Il a fallu que je contrôle l'écart entre Nico et moi, tout en économisant les pneus en fonction de mes besoins", a raconté Hamilton, parti en pole position après avoir dominé les essais libres et les qualifications.
Dans la foulée d'un excellent départ, en prenant soin de s'écarter pour couper la trajectoire idéale de Rosberg, le champion du monde en titre n'a jamais laissé la moindre ouverture à son bouillant coéquipier. Il a aussi calqué sa stratégie sur celle de Vettel en enchaînant deux relais en pneus tendres, en début de course, mais en les faisant durer un peu plus longtemps que le pilote Ferrari.
Cette course tranquille pour lui s'est terminée au ralenti derrière la voiture de sécurité, sous le régime des drapeaux jaunes, suite à l'abandon en pleine piste du jeune Max Verstappen (Toro Rosso-Renault), 17 ans, moteur cassé alors qu'il occupait une 8e place bien méritée.
- Hamilton, l'homme de Shanghai -
Une ovation a retenti dans la longue tribune le long de la principale ligne droite, où étaient brandis des grands drapeaux britanniques, quand Hamilton a franchi la ligne d'arrivée à la fin du 56e tour.
L'Anglais a donc confirmé qu'il était bien l'homme de Shanghai: il gagnait jusque-là tous les trois ans (2008, 2011, 2014) sur la piste chinoise et le rythme s'est accéléré avec cette quatrième victoire, la 35e de sa carrière en F1.
Autre motif de réjouissance pour le public chinois: la performance de Räikkönen. Dans cette course lancée sur une piste sèche et sous un ciel relativement bleu, comme si la pollution épargnait pour une fois la mégalopole chinoise, le Finlandais est parvenu dès le premier tour à dépasser les deux Williams. De quoi provoquer un geste rageur de son patron, Maurizio Arrivabene, sur le muret des stands.
"Kimi", très apprécié en Chine, était bien parti pour revenir sur Vettel en fin de course, mais la panne de Verstappen, et la neutralisation qu'elle a provoquée, ont mis fin à ses espoirs de podium. Ce sera pour une autre fois.
Après la victoire surprise de Vettel en Malaisie, voilà en tout cas solidement remise en place la hiérarchie des écuries, dans la foulée d'essais dominés de bout en bout par Mercedes devant Ferrari. Et par Hamilton devant Rosberg. Prochain rendez-vous au sommet: dimanche prochain à Bahreïn.
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