Des milliers de pèlerins ont participé samedi avec ferveur à la traditionnelle cérémonie du "feu sacré" surnommée aussi "le samedi des lumières" de la Pâque orthodoxe dans la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, sous haute surveillance policière.
Des dizaines de milliers de fidèles ont afflué au Saint-Sépulcre, a précisé à l'AFP une porte-parole de la police israélienne, Luba Samri. La basilique se trouve à l'endroit où selon la tradition chrétienne Jésus a été crucifié avant d'être mis au tombeau et ressusciter.
Moment fort du christianisme oriental, ce rite millénaire --symbole d'éternité, de paix et de renouveau-- a été suivi dans une église bondée, comme chaque année, prise d'assaut par les pèlerins, en majorité d'Europe de l'Est mais aussi de la communauté arabe orthodoxe de Terre sainte.
Des milliers de fidèles qui n'ont pas pu entrer dans le bâtiment ont dû attendre sur le parvis.
Ce rituel remonte au moins au 4e siècle.
Au milieu de la liesse populaire, les pèlerins se sont pressés pour recueillir la flamme qui, transmise de cierge en cierge, a parcouru les ruelles de la Vieille ville.
Le "feu sacré" ou "feu nouveau" devait être ensuite porté en procession à Bethléem (Cisjordanie occupée), lieu de naissance de Jésus d'après la tradition, tandis qu'une autre flamme sera embarquée à bord d'un avion pour la Grèce et les pays orthodoxes.
La majorité des chrétiens de Terre sainte est de rite grec-orthodoxe.
Le Saint-Sépulcre est géré par six Églises chrétiennes, les Grecs orthodoxes, les Catholiques de rite latin, les Arméniens apostoliques, les Coptes égyptiens, les Syriaques orthodoxes et les Éthiopiens orthodoxes. Chacune des Églises contrôle une partie soigneusement délimitée du bâtiment.
La basilique du Saint-Sépulcre se trouve à Jérusalem-est, dans la vieille ville, occupée et annexée par Israël.
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