« Alors que les charges ne cessent d'augmenter, la loi Macron prévoit une baisse des tarifs de 20%, donc une diminution des bénéfices de -1,8% par an », a expliqué Me Guillaume Coquelin.
Seul levier alors pour les notaires : la masse salariale, soit 1 258 collaborateurs aujourd'hui. « Pour baisser les coûts, il faudra soit licencier, soit délocaliser. Et c'est extrêmement facile. Aujourd'hui, tous nos actes sont télétransmis. Cela peut être fait dans le bureau d'à côté ou à 10 000 km, où la main d’œuvre est moins chère ».
Selon l'étude d'impact, les notaires exerçant à titre individuel, notamment en zone rurale, sont les plus menacés. Ils représentent 69 études sur les 136 que compte notre région.
« Il faut que les études puissent vivre »
Avec près de 2 000 actes en moins en 2014 (93 225 au total), le marché notarial en Basse-Normandie vit déjà des heures mornes, en raison notamment de la baisse des transactions immobilières. « Il faut que les études puissent vivre », a rappelé Me Guillaume Coquelin.
BONUS AUDIO → Me Guillaume Coquelin.
Loi Macron : 125 emplois menacés dans le notariat en Basse-Normandie
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