Greenpeace indique ce jeudi 9 avril que l'anomalie détectée sur la cuve de l'EPR de Flamanville pourrait être le plus gros problème jamais relevé sur un réacteur de 3e génération. Selon Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires pour l'ONG, ce défaut pourrait être irrémédiable à Flamanville mais aussi sur deux autres EPR en construction en Chine.
"Si les tests en cours confirment l'anomalie - et il y a de fortes probabilités qu'ils la confirment - ces EPR sont condamnés à ne pas démarrer" affirme-t-il, car selon Greenpeace les cuves pointées du doigt sont "irremplaçables" et impossible à réparer, au risque de "détruire tout ce qu'il y a autour", poursuit Yannick Rousselet, qui qualifie ce problème "d'énorme".
Les calottes, c'est à dire le couvercle et le fond des cuves des EPR de Taïshan 1 et 2, en Chine, sont de même conception que celles de l'EPR de Flamanville.
Le service communication d'EDF à Flamanville, contacté par l'AFP, ne souhaite faire aucun commentaire.
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