Barack Obama est arrivé mercredi soir en Jamaïque, un pays où aucun président américain en exercice ne s'était plus rendu depuis Ronald Reagan en 1982, a constaté un photographe de l'AFP qui voyage avec lui pour ce voyage officiel.
Le président américain, qui est notamment accompagné pour ce déplacement par le secrétaire américain à l'Energie Ernest Moniz, a rendez-vous jeudi à Kingston avec les 15 membres de la Communauté caribéenne (Caricom) avec la ferme intention de leur proposer une alternative au pétrole vénézuélien bon marché.
Pour cela, il va devoir convaincre des pays aux économies souvent en souffrance, qui sont géographiquement proches des Etats-Unis mais qui s'en sentent parfois éloignés politiquement.
Après son arrivée à Kingston, et un bref passage à l'hôtel, M. Obama s'est rendu au musée Bob Marley, l'ancienne maison de la légende du reggae décédée en 1981.
"J'ai encore tous les albums", a confié le président américain devant un mur couvert de disques encadrés et de récompenses.
En amont de sa rencontre avec le Caricom, Barack Obama doit s'entretenir avec la Première ministre jamaïcaine Portia Simpson-Miller, qui l'a chaleureusement accueilli mercredi soir à sa descente d'avion. Le gouvernement de Mme Simpson-Miller a mis en place de drastiques mesures d'austérité pour régler une crise budgétaire et se plier aux exigences du Fonds monétaire international (FMI).
Avant de s'envoler jeudi soir pour le Sommet des Amériques qui s'ouvre le lendemain au Panama, le président américain doit aussi rencontrer de jeunes dirigeants jamaïcains.
Sa visite au Panama en fin de semaine devrait être le théâtre d'un événement historique puisqu'il doit y rencontrer le président cubain Raul Castro, alors que les deux pays ont initié un rapprochement depuis le mois de décembre.
MM. Obama et Castro, qui avaient annoncé simultanément le 17 décembre 2014 le processus de rapprochement, s'étaient brièvement serré la main un an plus tôt à Johannesburg lors des cérémonies pour la mort de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.
Cette fois, Washington et La Havane cherchent quelque chose de plus significatif.
Les deux pays ont eu en janvier, février et mars des négociations officielles en vue d'un rétablissement de leurs relations diplomatiques et la réouverture de leurs ambassades. Un premier dialogue sur les droits de l'Homme s'est aussi tenu le 31 mars.
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