Un soldat de la force de l'Otan en Afghanistan a été tué mercredi lors d'échanges de tirs entre soldats américains et afghans devant la résidence du gouverneur de la province afghane du Nangarhar (est), ont indiqué des responsables de la coalition.
L'échange de tirs est survenu à Jalalabad devant la résidence du gouverneur provincial qui s'entretenait alors avec un "haut responsable américain", a indiqué dans un communiqué l'ambassade américaine à Kaboul.
L'Otan a confirmé la mort d'un de ses soldats dans ces violences, sans confirmer sa nationalité américaine.
"Les Américains étaient accompagnés par un groupe de soldats afghans depuis l'aéroport de Jalalabad. Ils étaient tous debout devant la résidence sécurisée du gouverneur lorsqu'un des soldats afghans a ouvert le feu sur les Américains. Les soldats américains ont répliqué. Ils ont tué l'assaillant et blessé deux autres membres des forces afghanes", a déclaré le chef de la police du Nangarhar, Fazel Ahmad Shirzad.
Fin janvier, trois Américains, des civils travaillant pour le département de la Défense et qui participaient à un programme d'entraînement de l'armée de l'air afghane, avaient été tués en plein aéroport de Kaboul par un homme portant l'uniforme de l'armée afghane mais qui était en fait un taliban, selon la rébellion.
Au cours des dernières années, des soldats de l'Otan, pourtant alliés aux forces afghanes, ont été pris pour cible à plusieurs reprises par des membres de l'armée afghane ou des insurgés talibans se faisant passer pour des soldats afghans.
Ces tirs "fratricides" ont contribué à créer un climat de suspicion entre les forces de l'Otan et leurs alliés afghans qui ont pris le contrôle de la sécurité du pays confronté à l'insurrection des talibans.
L'Otan a mis fin en décembre dernier à sa mission de combat en Afghanistan, mais garde encore 12.500 soldats étrangers, dont 9.800 Américains, dans le pays afin d'appuyer et de former les forces afghanes.
Le président afghan Ashraf Ghani tente, lui, de convaincre les talibans du mollah Omar de joindre un processus dans l'espoir de stabiliser ce pays endeuillé par près de 35 années de conflits.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.