Avec les fêtes de Pâques qui approchent s’achève le temps du Carême, ces quarante jours de préparation à la grande fête chrétienne. Ils ont été cette année marqués par l’appel solennel du pape François à résister à la mondialisation de l’indifférence.
Cette expression très suggestive ne peut pas nous laisser indifférents.
La mondialisation, phénomène inéluctable, suscite des impressions très contrastées. Elle permet en effet de bien belles choses mais est aussi source de souffrances et d’injustices. Ce qui demeure le plus choquant c’est que, malgré des relations croissantes entre tous, elle semble paradoxalement développer une grande indifférence entre les peuples et les personnes.
Ainsi, alors que tout pourrait nous réunir, nous nous recroquevillons sur nous-mêmes. Ou alors cette mondialisation peut hélas aussi nous rendre tellement attentifs aux « lointains », désormais très accessibles, que nous en oublions le « prochain » : celui qui n’est pas au bout du monde, mais au bout de ma rue, et que j’ai parfois du mal à rencontrer.
La fête de Pâques est pour les chrétiens la fête de la vie. Le jour de Pâques, les chrétiens sont dans la joie car ils reconnaissent en cet homme – Jésus – relevé de la mort, le fondement de leur vie nouvelle. Une vie nouvelle que les disciples du Christ veulent partager. Une vie où ils essayent justement de n’être indifférents à aucune souffrance, à aucune personne sans aucune distinction.
Telle est la joie que nous voulons vous partager.
Monseigneur Jacques Habert, Evêque de Séez.
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