Au moins 147 personnes, essentiellement des étudiants, ont été tuées jeudi dans l'attaque menée par les islamistes somaliens shebab contre l'Université de Garissa, dans l'est du Kenya, selon un nouveau bilan communiqué par le Centre national de gestion des catastrophes (NDOC).
L'opération menée par les forces kényanes de sécurité pour reprendre le contrôle de l'Université, prise d'assaut à l'aube, est "terminée (et) les quatre terroristes ont été tués", a ajouté le NDOC, près de 16 heures après le début de l'attaque dans cette localité située à 150 km de la frontière somalienne. Un précédent bilan officiel faisait état d'environ 70 morts.
"La mort de 147 personnes a été confirmée", a poursuivi le NDOC sur son compte Twitter.
Au moins 79 personnes ont en outre été blessées, a annoncé le ministère de l'Intérieur qui a également confirmé sur son compte Twitter que "le siège était terminé" à Garissa. Selon le ministère "587 personnes ont été évacuées" de l'Université.
Il n'a pas été précisé si ces 500 étudiants figuraient parmi les otages que les shebab disaient détenir ou s'il s'agissait d'étudiants cachés durant l'attaque.
Vers 05H30 (02H30 GMT) jeudi matin, un commando islamiste a abattu deux gardes à l'entrée de l'université, puis ouvert le feu au hasard sur le campus, avant de pénétrer dans la résidence universitaire, où étaient hébergés plusieurs centaines d'étudiants.
Un porte-parole des shebab, Cheikh Ali Mohamud Rage, contacté par l'AFP, avait revendiqué l'attaque dans la journée, assurant que le commando avait relâché les musulmans et gardé les autres étudiants en otage.
Les autorités kényanes et la Croix-Rouge avaient fait état d'un nombre indéterminé d'otages à l'intérieur du campus.
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