"Je ne démissionnerai pas, j'irai jusqu'au bout", a affirmé jeudi le PDG de Radio France, Mathieu Gallet, sur iTELE, au 15e jour de la grève qui paralyse le groupe public.
"J'ai été nommé il y a un peu plus d'un an par le CSA, à l'unanimité. Et seul le CSA peut me retirer mon mandat. () Le CSA m'a renouvelé sa confiance la semaine dernière", a-t-il lancé.
"Il n'y a pas un sujet Mathieu Gallet, il y a un problème Radio France", a-t-il encore déclaré, dans sa première intervention publique depuis les nouvelles révélations du Canard enchaîné sur ses dépenses, et alors que la grève se poursuivra vendredi pour le 16e jour consécutif, avec cette fois les journalistes.
"Il faut que la grève cesse", a-t-il dit, espérant que cette dernière prenne fin "dans les prochains jours avec les décisions que prendra l?État". Il a rappelé que le conflit coûte "un million d'euros par semaine" à Radio France.
Au sujet des pistes possibles d'économies, M. Gallet a déclaré à propos des deux orchestres de Radio France que "le statu quo n?est plus possible", rappelant que ces derniers coûtent "60 millions d'euros" par an au groupe public, contre les "2 millions d'euros" qu'ils rapportent.
"On ne peut pas continuer ainsi", a-t-il dit, dans une nouvelle allusion à une possible fusion des deux orchestres.
Il a par ailleurs précisé ne pas vouloir supprimer de stations.
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