Au moins 70 étudiants ont été tués et 79 personnes blessées lors de l'attaque contre l'université kényane de Garissa (est) menée jeudi par des islamistes somaliens shebab, a annoncé le ministre kényan de l'Intérieur, précisant qu'une opération de "nettoyage" était en cours.
"Nous avons perdu beaucoup de vies, leur nombre n'est pas totalement confirmé mais c'est autour de 70 étudiants", a déclaré Joseph Nkaissery à Garissa, localité de l'est kényan située à 150 km de la frontière somalienne, ajoutant que le bilan restait provisoire.
En outre, "79 personnes ont été blessées, dont neuf sont dans un état critique", a dit le ministre, 13 heures après le début de l'attaque, précisant que "500 étudiants avaient été secourus".
Il n'était pas possible de savoir si ces 500 étudiants figuraient parmi les otages que le commando disait détenir ou s'il s'agissait d'étudiants cachés durant l'attaque.
"90% de la menace a été éliminée, quatre terroristes ont été tués, mais le nombre exact de terroristes n'a jamais été établi", a poursuivi le ministre, restant prudent sur la possibilité que d'éventuels assaillants soient toujours à l'intérieur du campus, peut-être avec des otages.
Vers 05H30 (02H30 GMT) jeudi, un commando islamiste avait abattu deux gardes à l'entrée de l'Université, puis ouvert le feu au hasard sur le campus, avant de pénétrer dans la résidence universitaire, où étaient hébergés plusieurs centaines d'étudiants.
Un responsable shebab, Cheikh Ali Mohamud Rage, a revendiqué l'attaque auprès de l'AFP, assurant que le commando avait laissé partir les étudiants musulmans et gardé les autres en otage.
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