"Le hockey a changé, il y a beaucoup plus d'intensité qu'avant". Le constat est signé du président du RHE 76, Thierry Chaix. Une manière de dire que le club n'a lui, visiblement, pas assez changé, le titre de champion lui échappant depuis deux ans. "Il a fallu se remettre en cause, car si on n'en est pas capables, la machine à gagner va se retrouver au même niveau que les autres."
Une passerelle avec Caen pour les jeunes
La machine est grippée, mais que faut-il donc entreprendre pour que les mécanismes fonctionnent à nouveau ? Premier axe, selon Thierry Chaix, la formation : "Nous formons bien nos jeunes, la preuve, ils sont champions U22 cette année, mais nous les formons pour d'autres clubs. Il y aujourd'hui trop de différence entre les juniors et les seniors, la marche est trop haute à part quelques exceptions."
Devant ce constat d'une formation performante mais inefficace à terme, la direction du club a imaginé un partenariat avec Caen, descendu en D1 cette année. "Nos meilleurs joueurs pourraient s'entraîner chez nous et joueraient leurs matchs avec Caen, en D1 ou en D2." Résultat : les meilleurs jeunes évacueraient la frustration de ne pas jouer à Rouen en foulant la glace deux fois par semaine dans une autre équipe et Rouen y gagnerait également car elle récupèrerait des joueurs plus expérimentés. Un partenariat qui devrait voir officiellement le jour prochainement. Mais si Caen remonte, il faudrait trouver un partenariat avec un autre club de D1. Les tractations seraient en cours.
Un esprit guerrier à retrouver
Au-delà de la formation, le RHE76 veut retrouver un souffle. "On repart presque d'une feuille blanche, avec une autre dynamique, un autre projet, une autre façon d'appréhender le hockey, annonce Thierry Chaix. Peut-être qu'il faudra un peu de temps, que l'on ne réussira pas tout de suite mais il faut faire quelque chose." La nomination de Fabrice Lhenry comme entraîneur -d'abord pour un an mais avec dans l'optique un cycle de 3 à 5 ans - participe de ce renouveau attendu.
Ce renouveau, il est à chercher du côté du mental. "On a fait un peu le deuil du joueur avec des belles mains, qui manie bien le palet. Le hockey, ce n'est plus seulement ça." Le recrutement devrait donc principalement être axé sur des joueurs rapides et intenses, capables de se sacrifier pour l'équipe.
Un état d'esprit indispensable et une intensité à conserver tout au long du championnat alors que le niveau du championnat s'homogénéise et que dans deux ans, toutes les équipes devraient jouer deux phases aller-retour, soit 44 matchs pendant la saison régulière.
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