C'était acquis depuis dimanche dernier et la victoire de la droite, Pascal Martin a été élu président du Département. Les conseillers généraux, au nombre de 70 (35 hommes et 35 femmes), ont élu le maire de Montville et conseiller général de Bois-Guillaume. Pascal Martin a obtenu 36 voix, contre 28 à Nicolas Rouly, quatre à Hubert Wulfranc et deux votes blancs.
Après les prises de paroles successives de Nicolas Rouly, chef de l'opposition, de Hubert Wulfranc, leader des élus Front de Gauche, et de Dominique Métot, Pascal Martin a fait sa première allocution dans la peau d'un président.
Hommage à son père
L'occasion pour le nouvel homme fort de la Seine-Maritime d'évoquer les figures tutélaires qui l'ont inspiré, de son père André Martin, président de ce même conseil en 1993 - "Il m'a enseigné la tolérance, le respect des différences, le devoir de mémoire. Il m'inspire depuis que j'occupe des reponsabilités politiques" - à Charles Revet, président de droite de ce Conseil de 1993 à 2004, "auprès duquel j'ai beaucoup appris".
Défense des Départements
L'occasion ensuite d'évoquer les compétences de ces nouveaux Départements, pas encore totalement définies : "Le Parlement discute actuellement de la future loi NOTRe. Cette loi a pour objet, dans le cadre des principes fondamentaux de la décentralisation des pouvoirs, de déterminer les nouvelles responsabilités qu'assumeront à l'avenir les départements. A l'heure où je vous parle, personne ne sait encore les domaines de compétences que le législateur laissera, retirera ou associera aux départements de France." Une incertitude à laquelle veut mettre fin le nouveau président : "Je pense pouvoir dire qu'au sein de cette assemblée, nous souhaitons tous que les Départements conservent leurs prérogatives et leurs attributions."
"Rationaliser nos choix politiques et budgétaires"
L'occasion, enfin, de dresser l'agenda des mois et années à venir, tout en dénonçant le bilan de Didier Marie et de Nicolas Rouly, ses prédécesseurs socialistes, à la tête du Département. "Le contexte économique difficile [...] nous oblige à rationaliser nos choix politiques et budgétaires. [...] Notre Département s'est fortement endetté, notre Département a augmenté significativement ses prélèvements fiscaux, notre Département a alourdi ses charges de fonctionnement."
Et Pascal Martin d'annoncer que "notre majorité a pris l'engagement de ne pas augmenter la fiscalité départementale, de réduire la dette et de limiter l'accroissement des charges de structure." Avant de conclure : "Mes chers collègues, nous gèrerons autrement."
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