L'élue UMP Martine Vassal a été élue jeudi présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, mettant officiellement fin à 17 ans de présidence de Jean-Noël Guérini dans cet exécutif local.
Evoquant "une alternance historique" - la gauche contrôlait le département depuis plus de 70 ans -, Martine Vassal a dans son discours d'investiture fait voeu de "restaurer l'image des Bouches-du-Rhône, qui a quand même été écornée au cours des dernières années".
"Cette alternance, elle sera ce que nous en ferons ensemble", a-t-elle lancé à l'adresse des élus de l'assemblée locale, à qui elle a promis de mener son action dans "le respect (), la collégialité (), la transparence () et la proximité".
Mme Vassal, adjointe de Jean-Claude Gaudin depuis 2001 à la mairie de Marseille, a été élue, sous les acclamations des élus de droite, de proches et d'élus présents dans le public, avec 32 voix sur 58.
Après son élection et son discours d'investiture, son prédécesseur, l'ex-PS Jean-Noël Guérini, a été le premier à prendre la parole dans l'hémicycle départemental. "C'est une nouvelle ère qui commence, dans une situation économique et sociale très difficile (). Je vous souhaite bonne chance et bon vent", lui a-t-il déclaré.
Lancé dans une guerre sans merci avec ses anciens camarades socialistes pendant la campagne des départementales, M. Guérini a créé un nouveau mouvement, "La Force du 13", après avoir claqué la porte du PS, qui compte 13 élus dans la nouvelle assemblée départementale. Toutes tendances confondues, la gauche compte 24 élus, contre 32 à la droite et 2 au FN.
Interrogée ensuite par la presse sur le symbole que représente l'élection d'une femme à la tête des Bouches-du-Rhône, Mme Vassal a rappelé qu'elle avait dans un premier temps "beaucoup râlé" sur l'obligation de présenter des binômes homme/femme pour les départementales: "Je me suis dit +mais qu'est-ce que c'est que ce truc?+ (), on est là parce qu'on est compétentes, pas parce qu'on est femme".
"Quand nous avons préparé les candidatures, et tout au long de la campagne, je me suis rendu compte de leur détermination, de leur volonté, de leur envie d'arriver, de leur volonté d'aider les gens. Et effectivement, je le reconnais maintenant: le binôme, c'est une très bonne chose", a-t-elle poursuivi.
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