Pour évoquer Noël, le même imaginaire est convoqué chaque année : des rues recouvertes d’une fine couche de neige, des feux de cheminée dans les salons et, à l’intérieur, des parents dînant d’une traditionnelle dinde aux côtés d’enfants ouvrant leurs cadeaux. Voilà pour notre Noël classique. Mais ailleurs dans le monde ? Rouen s’est enrichie des cultures étrangères au fil des décennies. Cet apport s’est aussi traduit dans la façon de célébrer Noël.
Qu’en est-il, par exemple, au Liban ? Rouen compte quelques restaurants libanais et parmi eux, le traiteur Leya, implanté dans le centre-ville rouennais. Alexandre Bazé, son fondateur, recontextualise les fêtes de fin d’année dans son pays natal : “Au Liban, les fêtes sont très axées sur le religieux. Il y a des musulmans chiites, des musulmans sunnites et au moins sept branches du christianisme. Personne ne fête la fin d’année au même moment. Par exemple, les chrétiens orthodoxes fêtent Noël début janvier !”
La cuisine en commun
Si le moment de célébrer Noël diffère donc, tous se rassemblent autour d’un point commun : la cuisine. “Il n’y a pas de plat particulier. Ce sont de grandes fêtes familiales pendant lesquelles tout le monde picore.”
Par picorage, entendons le mélange de rissolles - ces chaussons garnis de viande, de fromage ou d’épinards - des mezze froids et chauds et des pâtisseries pour le dessert. Mais pour Noël, il est possible de mélanger cuisine européenne et libanaise. Pourquoi pas associer coquilles Saint-Jacques et épinards confits ? Taboulé libanais et saumon fumé ? Caviar d’aubergines et foie gras ? Vous voilà prêts pour un Noël au carrefour de deux cultures.
Pratique : El Payiz rue de l’Hôpital, Les Saveurs du Liban rue Saint-Hilaire, La Bekaa rue de Fontenelle ou encore le Joubeil rue des Augustins.
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