Du 3 août 2011 au 3 août 2014, le prévenu vit avec sa compagne à Bihorel (Seine-Maritime) puis à Quincampoix où le couple décide de se fixer. Sa concubine a une fille de douze ans. Ce sont d'abord des attouchements à caractère sexuel qui amènent la jeune adolescente à remettre ses états d'âme et interrogations dans une lettre qu'elle adresse au professeur principal de la classe du collège qu'elle fréquente.
Interloqué, celui-ci convoque la mère pour s'entretenir sur les déclarations de la jeune élève, dans le bureau du Principal. Les relations ambiguës qu'entretient son beau-père incitent la Police à l'entendre. Là encore, elle précise et constate les attouchements répétés du prévenu qui se sont amplifiés au fil du temps, puisque voilà trois ans qu'ils perdurent, alors qu'elle s'apprête à entrer en seconde.
" Je n'ai jamais su dire stop"
Le prévenu, entendu à son tour, affirme que ces "rapprochements" étaient mutuellement consentis et avoue : " Je n'ai jamais su dire stop". Il estime que la jeune fille était en manque d'affection. "Il y a aujourd'hui des conséquences graves chez la victime, devenue dépressive". Le Procureur estime que "l'élément intentionnel est parfaitement caractérisé", mais la défense du prévenu retient qu'"aucun élément factuel suppose la contrainte dans les faits".
Reconnu coupable des faits, le Tribunal condamne le prévenu à trois ans de prison avec sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans et une obligation de soins.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.