Une femme vit avec un homme depuis plusieurs années à Yvetot (Seine-Maritime) mais, le 20 avril 2013, celui-ci dépose plainte contre elle pour escroquerie, altération de la vérité et usage de faux document. Il décide alors de se séparer d'elle.
En effet, sa future ex-compagne multiplie les demandes de crédits auprès des banques à l'aide de sa signature, qu'elle imite volontiers pour obtenir les fonds bancaires souhaités. C'est en vérifiant leur compte commun qu'il se rend compte que des engagements à rembourser plusieurs crédits ont été signés à son insu et ouverts à son nom pour un montant de 30 000 euros. Il découvre également qu'un rachat de crédits a été engagé, les revenus du couple ne suffisant apparemment plus à honorer les dettes contractées.
Elle joue la victime
Il reçoit régulièrement des lettres de relance et des injonctions d'huissier à rembourser et se voit inscrit au fichier des incidents de paiement. "Je gérais tout car mon compagnon ne faisait aucun effort pour m'épauler dans les dettes", dit-elle. Pour la partie civile, "c'est totalement irresponsable de jouer ainsi la victime". Pour le Procureur, "la prévenue est habituée à ce genre de manipulation", faisant référence à une condamnation de cette dernière pour usage de faux, déjà portée à son casier judiciaire. Pour sa défense, "l'ex compagnon de la prévenue a refusé de s'impliquer dans la gestion financière du couple".
La prévenue a finalement été condamnée à 1 000 euros d'amende et à 1 700 euros de préjudice moral en faveur de son ex-compagnon.
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