Pour le suivi et la prévention des récidives, les délinquants sexuels sont fichés et ont l'obligation de justifier de leur adresse une fois par an. À Vire (Calvados), Ludovic Bellenger, quadragénaire, aurait dû le faire en avril 2016 mais s'en est abstenu. Pour cette raison, il a été jugé le jeudi 12 janvier 2017 par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados).
Agressions sexuelles sur des enfants
L'individu a été condamné à 11 reprises: conduite alcoolisée, vols, mais surtout agressions sexuelles sur enfants mineurs de moins de 15 ans, délits qui lui ont valu de la prison ferme. À la barre, l'homme se justifie: "Je n'ouvre pas ma porte car je suis dépressif. Je souhaite être hospitalisé pour aller mieux."
"Vous continuerez à aller en prison"
Le procureur n'est pas sensible à ces arguments et juge que le prévenu s'est rendu coupable de délits très sérieux qui nécessitent une surveillance. "Cessons de jouer au chat et à la souris avec cet homme", assène-t-il.
Il requiert neuf mois de prison ferme. Ce sera la décision de la cour pour les faits reprochés et également par mesure préventive. "Il n'est pas normal que la gendarmerie intervienne pour vous obliger à respecter les décisions de justice! Si vous continuez à vous soustraire à ces contrôles, vous continuerez à aller en prison", le prévient le président.
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