"On s'y attendait." Matthieu n'est pas surpris "si ça ne devait pas être aujourd'hui ça aurait été demain". Après le refus de la SAFER de recevoir hier les occupants des Bouillons, le militant écologique n'est pas surpris par l'évacuation qui a commencé ce matin à 6h et qui dure. Les membres de l'association de Protection du Site s'étaient barricadés. Les forces de l'ordre sont vite venus à bout de ces barricades et l'évacuation s'est faite sans violences. "Nous ne sommes pas violents, nous ne nous sommes pas débattus", résume Matthieu.
"Réel déni de démocratie"
Quelques membres de l'association sont restés sur place pour exprimer leur mécontentement. Au rythme des tambours, les slogans "Etat voleur, capitaliste", résonnaient. Dans l'immédiat, les membres ne savent pas de quoi seront faits les jours prochains : "on va délibérer longuement pour savoir ce que l'on va pouvoir faire. Ce qui est sûr, c'est que l'on va faire appel à du conseil juridique dans l'objectif de pouvoir les attaquer, et mettre en lumière l'opacité de SAFER. C'est un réel déni de démocratie", résume Matthieu.
Face à cette évacuation, un grand sentiment d'injustice domine chez les désormais ex-occupants : "On avait la légitimité, les fonds pour racheter la ferme, le projet et le soutien de certains élus".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.